Ariane Martin, une jeune entrepreneure propriétaire de deux magasins de pièces automobiles en Estrie, attribue en partie son succès en affaires au développement continue des compétences et des connaissances de l’industrie. Passionnée et curieuse de l’évolution constante de l’industrie, Ariane a su prioriser l’apprentissage continu et créer une polyvalence de compétences afin de maintenir un avantage compétitif et un service à la clientèle hors pair pour se démarquer.
Ariane Martin, Pièces d’auto Richmond et Pièces d’auto Valcourt
Aviez-vous prévu de travailler dans l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile?
Pas tout à fait, je savais que je voulais être propriétaire d’une entreprise, mais je ne savais pas dans quel domaine. Il y a quatre ans, l’opportunité d’ouvrir mon premier magasin de pièces s’est présentée à moi de manière inattendue. Ayant grandi avec un père propriétaire d’un atelier mécanique, j’ai toujours eu un intérêt pour les voitures. Ce domaine fait partie intégrante de ma réalité, de qui je suis depuis un jeune âge. Cependant, aujourd’hui je peux dire avec conviction que depuis l’acquisition de mon premier magasin de pièces, j’ai développé une véritable passion pour cette industrie.
Pour quelle entreprise travaillez-vous actuellement et quel emploi occupez-vous?
Je suis fière de posséder deux magasins de pièces automobiles, à savoir Pièces d’auto Richmond et Pièces d’auto Valcourt. J’ai lancé le premier magasin il y a quatre ans à Richmond, alors que j’avais 20 ans, comblant ainsi un vide géographique dans le secteur où il n’y avait plus de magasin de pièces depuis plusieurs années. Deux ans plus tard, j’ai été approchée pour acheter un deuxième magasin à Valcourt et je mis suis lancée avec ferveur.
Pourrais-tu nous parler de ton rôle en tant que jeune propriétaire ?
En tant que propriétaire, je m’efforce d’être aussi polyvalente que possible. Parmi mes responsabilités, je gère divers aspects généraux tels que, la gestion administrative, la gestion d’employés, le service à la clientèle au comptoir, la gestion de l’inventaire, les commandes, ainsi que la représentation de notre magasin et la sollicitation de nos services auprès de nos clients atelier. Nous travaillons activement au développement de la vente en ligne de certains de nos produits, et nous mettons tout en œuvre pour lancer cette plateforme digitale cette année.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes étudiants ou à toute personne qui envisage de faire une transition vers l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile?
Je conseillerais aux jeunes débutant leur carrière dans l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile d’avoir confiance en eux, même s’ils n’ont pas encore acquis toutes les connaissances du métier. Je les encourage également à ne pas hésiter à poser des questions car c’est un des moyens les plus simples et efficaces de développer rapidement ses connaissances dans le domaine.
Avec l’évolution constante de l’industrie automobile, l’apprentissage est un processus continu et crucial à l’avancement de sa carrière. Par exemple, les véhicules électriques représentent dorénavant une opportunité pour les entreprises du secteur de l’entretien et de la réparation automobile. Il y a tant de nouvelles choses à apprendre sur le sujet, et nous devons nous adapter pour mieux servir les clients.
Quels sont les principaux enjeux de l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile selon vous et comment ceux-ci affectent-ils votre quotidien ?
Mon principal défi est sans aucun doute l’accès aux données. Pour diverses raisons notre système de recherche ne nous permet pas toujours de trouver la pièce de remplacement exacte pour effectuer un entretien ou une réparation. Cependant, l’accès efficace à ces données est crucial pour nous aider à mieux servir le consommateur, car c’est lui qui en subit les conséquences financières. Dans certains cas, les ateliers mécaniques doivent même aller jusqu’à refuser de réparer le véhicule par manque d’information.
Qu’est-ce qui vous inspire le plus de votre travail ou de l’industrie?
Dans mon quotidien, ce qui me procure un sentiment d’accomplissement, c’est principalement d’aider les clients, de partager mes connaissances et d’acquérir de nouvelles compétences lorsque je suis confrontée à des défis pour lesquels je n’ai pas de réponse immédiate. J’apprécie également observer la modernisation et l’évolution de l’industrie automobile. Je me demande souvent à quoi ressemblera notre industrie dans le futur, car il est certain qu’il y a plusieurs changements à prévoir à l’horizon.
À propos de la campagne Je suis AIA
Je suis AIA vise à faire connaître le profil de professionnels de l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile au Canada dans le but d’humaniser notre industrie et de mettre en valeur des membres de l’AIA Canada. Si vous êtes intéressé à participer à partager votre histoire à travers cette campagne, nous vous encourageons à soumettre votre candidature.