Le secteur de l’entretien et de la réparation automobile est à la croisée des chemins. Afin de garantir la survie et la prospérité de l’industrie et de garantir un accès constant à l’entretien et à la réparation des véhicules essentiels, nous devons assurer le droit à la réparation. Il est difficile de se fier exclusivement aux concessionnaires automobiles pour entretenir tous nos véhicules en raison de la grande diversité géographique du Canada. C’est la raison pour laquelle la dernière initiative législative du Québec, le projet de loi 29 — aujourd’hui le projet de loi 21 — revêt une telle importance. Cependant, que signifie précisément ce projet de loi et quelles seraient les répercussions s’il n’y en avait pas ? De plus, comment le projet de loi fédérale C-244 se compare-t-il et qu’est-ce que cela signifie pour les consommatrices et les consommateurs canadiens ?
Dans un nouvel épisode de Curbside Chat, nous explorons le droit à la réparation et ses implications profondes. Cet épisode est présenté par Lorraine Sommerfeld et met en vedette Alana Baker, vice-présidente des relations gouvernementales et de la recherche à l’AIA Canada, et Emily Chung, propriétaire et technicienne automobile agréée chez Auto Niche.
Comprendre le projet de loi 21
L’objectif du projet de loi 21, une loi révolutionnaire au Québec, est de rendre aux consommatrices, aux consommateurs et aux ateliers de réparation indépendants accessibles les pièces, les outils et les informations indispensables à l’entretien et à la réparation des véhicules. Ce projet de loi représente une avancée significative vers l’autonomisation des consommatrices, des consommateurs et la promotion d’un marché compétitif et juste dans le domaine de l’entretien et de la réparation automobile. Si elle n’existait pas, les consommateurs seraient laissés à la merci des constructeurs automobiles, qui pourraient monopoliser le marché de la réparation, ce qui entraînerait des coûts plus élevés et des options restreintes pour les propriétaires de véhicules.
Projet de loi fédérale C-244 : Une perspective nationale
Le projet de loi fédérale C-244, s’il est adopté, permettra à la population canadienne d’accéder à leurs données pour le diagnostic, l’entretien ou la réparation de certains types de produits, y compris les véhicules qu’elle appartient. Pour les consommatrices et les consommateurs canadiens, cela impliquerait une meilleure maîtrise de l’entretien des véhicules et peut-être des coûts moins élevés, et cela constituerait un point de départ crucial pour réellement ouvrir la voie à une législation spécifique pour le droit à la réparation des véhicules au Canada.
Les implications plus larges pour l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile
L’industrie de l’entretien et de la réparation automobile n’est pas seulement confrontée au problème du droit à la réparation. D’autres défis critiques de l’industrie sont également abordés dans cet épisode, tels que la modernisation des opérations, l’importance d’améliorer les compétences des employés et des stratégies de recrutement efficaces des employés. Alors que la technologie continue de progresser, il est également nécessaire d’améliorer les compétences et les capacités de ceux qui exercent dans le domaine de l’entretien et de la réparation automobile.
À propos de Curbside Chat
Curbside Chat est une série de balados vidéo (webdiffusions) qui offre aux professionnels de l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile un forum pour discuter des enjeux cruciaux de l’industrie canadienne de l’entretien et de la réparation automobile avec des gens qui font bouger les choses. Visionner maintenant.