Alors que les prochaines élections fédérales canadiennes à date fixe étaient prévues pour octobre 2023, le premier ministre a plutôt déclenché une élection anticipée, fixée au 20 septembre 2021. La campagne durera 36 jours, soit la durée la plus courte autorisée par la Loi électorale.
Pour obtenir à nouveau la majorité, les libéraux doivent remporter 170 sièges ou plus sur 338. Aujourd’hui, les libéraux ont 155 sièges, les conservateurs 119, les bloquistes 32, les néo-démocrates 24, les verts 2, 5 sièges sont occupés par des députés indépendants et 1 siège est vacant.
La majorité permet à un parti de gouverner et de rester au pouvoir plus facilement. M. Trudeau a déclaré que la raison pour laquelle il a déclenché une élection est de permettre aux Canadiens de se prononcer sur la manière dont le pays se remettra de la pandémie, car la relance économique aura un impact sur les générations à venir.
Le déclenchement d’une élection anticipée comporte des risques. Bien que les libéraux soient en tête dans les sondages, ce qui soutient l’idée qu’une élection anticipée profiterait à M. Trudeau, tous les sondages ne le placent pas à portée de main d’une majorité. M. Trudeau fait le pari que la gestion de la pandémie par son parti, la popularité des programmes de soutien économique liés à la COVID, le taux de vaccination élevé, le manque de popularité du chef conservateur et la reprise économique post-pandémie aideront le parti à obtenir une majorité.
Le Parti conservateur, le NPD et le Bloc Québécois ont tous critiqué les libéraux pour avoir déclenché les élections pendant une pandémie. Pour miner l’argument de M. Trudeau selon lequel il a besoin d’un nouveau mandat pour s’occuper du redressement du pays après la pandémie, le chef du NPD a rétorqué le travail accompli par le gouvernement libéral malgré son statut minoritaire.
Les élections et le marché secondaire
Le message clé que l’AIA Canada veut véhiculer à tous les candidats est que les consommateurs canadiens doivent conserver le droit de faire réparer leur véhicule dans le centre de service de leur choix. Les consommateurs canadiens pourraient perdre ce droit de longue date si les constructeurs automobiles contrôlent les données nécessaires à la réparation des véhicules et ne les partagent qu’avec certains centres de service. Cela réduirait considérablement la concurrence sur le marché de l’entretien automobile et affecterait l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement du marché secondaire.
Découvrez ce que les libéraux, les conservateurs, les néo-démocrates, les bloquistes, les verts et le Parti populaire du Canada promettent aux Canadiens pendant la campagne en utilisant la plateforme de comparaison des promesses de Radio-Canada. Cette liste sera régulièrement mise à jour.