En tant que jeune professionnel, Andrew Ionescu a vu sa carrière prendre rapidement de l’ampleur. Elle a donné lieu à de nombreuses grandes réalisations. Il attribue son succès à ses différentes perspectives ressemblant à celles des utilisateurs finaux plutôt qu’à celles des vétérans de l’industrie. La passion d’Andrew consiste à donner une voix aux jeunes professionnels de l’industrie automobile et à partager ses expériences et ses stratégies pour revitaliser le secteur de l’entretien et de la réparation automobile.
Andrew Ionescu
Directeur du développement commercial mondial chez Hunter Engineering Company.
Depuis combien de temps travaillez-vous dans l’industrie automobile?
Je suis relativement nouveau dans le monde de l’automobile, car je n’ai rejoint cette industrie qu’il y a deux ans.
Pour quelle entreprise travaillez-vous actuellement et quel emploi occupez-vous?
Je travaille actuellement en tant que directeur du développement commercial mondial chez Hunter Engineering, supervisant des projets de croissance nord-américains et internationaux. Mon objectif principal est de développer de nouvelles idées et de nouveaux outils pour aider Hunter et nos partenaires à réussir dans tous les secteurs de leur entreprise.
J’ai commencé comme coordonnateur des ventes et du marketing pour Hunter Canada en juin 2021. Après avoir été au-delà de mes tâches normales et après avoir démontré ma passion pour l’entreprise et l’industrie, j’ai été promu à mon poste actuel en avril 2022.
Quelle école avez-vous fréquentée? Quel est votre niveau de scolarité?
Baccalauréat en administration des affaires, Université Wilfrid Laurier en 2018.
Maîtrise en administration des affaires (MBA), Université McMaster en 2021.
Aviez-vous prévu de travailler dans le marché secondaire de l’automobile?
Il y a deux ans, je ne réfléchissais pas longtemps à ce qui est arrivé à ma voiture lorsque je la laissais à un garage. Je savais que je devais faire une vidange d’huile de temps en temps et remettre la voiture à un mécanicien lorsque le voyant de contrôle du moteur s’allumait. J’ai rejoint Hunter Engineering après avoir terminé mon MBA, car c’était au milieu de la pandémie de COVID-19 et l’emploi que j’étais censé reprendre avait été dissous. Alors, j’ai décidé que ce pourrait être une bonne occasion d’essayer quelque chose de nouveau. Je n’avais aucune expérience dans l’industrie, mais j’étais et je suis toujours prêt à apprendre et je passe donc une grande partie de mon temps à absorber autant d’informations que possible grâce aux personnes extraordinaires qui m’entourent.
Depuis combien de temps faites-vous partie du comité des Jeunes professionnels du marché secondaire?
Environ neuf mois.
Qu’est-ce que votre participation au comité des Jeunes professionnels du marché secondaire signifie pour vous? Qu’aimeriez-vous que nous accomplissions dans les années à venir en tant que comité?
La communauté des Jeunes professionnels du marché secondaire (YPA) représente l’avenir de l’industrie. En donnant une tribune et une voix aux jeunes professionnels, la communauté de la YPA et l’AIA Canada veillent à ce que nous puissions repenser et planifier les problèmes et les possibilités qui se présenteront longtemps après le départ à la retraite de la plupart des porte-parole actuels de l’industrie. Beaucoup de personnes avec qui je travaille sont nées dans une génération différente de la mienne et peuvent avoir des priorités différentes. Il est donc important pour moi de me connecter avec des personnes qui sont dans des situations similaires à la mienne.
J’adore être témoin de la tendance actuelle visant à éduquer les gens sur les perspectives passionnantes que le marché secondaire de l’automobile peut apporter et pourquoi les carrières dans ce domaine devraient être dans la mire des gens.
Avez-vous eu un mentor de l’industrie? Si oui, qui et pourquoi?
Je dois une grande partie de mes premiers succès dans cette industrie à John Peron. Il a pris une chance et m’a embauché, alors que j’étais un jeune homme d’affaires qui pensait que les pneus étaient changés avec un marteau et un pied-de-biche lorsqu’on lui demandait (pour être honnête, certaines personnes qui lisent cela le font peut-être encore), au lieu des 99 % autres qui postulaient pour ces emplois qui étaient d’anciens mécaniciens ou des personnes d’entreprises similaires. Il m’a alors immédiatement jeté dans le bain en me demandant de présenter mes idées aux dirigeants de nos grandes entreprises partenaires et devant des centaines de personnes lors de conférences. Il m’a poussé dans des situations difficiles (en s’assurant toujours de me soutenir si nécessaire) parce qu’il croyait en moi et en mon potentiel. Bien que John ne soit plus mon directeur, les valeurs qu’il m’a enseignées sur le travail acharné, faire ce qu’il faut quoi qu’il arrive et toujours sortir des sentiers battus, sont des mentalités que j’ai apprises de lui et que j’utilise tous les jours dans ma vie personnelle et professionnelle.
Quel est l’un des moments de votre carrière dont vous êtes le plus fier?
J’ai voyagé partout en Amérique du Nord pour des réunions et des foires commerciales, mais comme mon titre l’indique, j’ai un point de vue mondial. Le moment dont je suis le plus fier a été d’assister et de présenter à Automechanika 2022 en Allemagne et d’élargir ma compréhension de l’industrie en cessant de simplement regarder ce qui se passe dans ma propre cour et d’examiner la façon dont le monde entier regarde les développements de l’industrie. J’ai rencontré des dizaines de leaders de l’industrie et je suis fier de savoir que certains de mes travaux ont un impact bénéfique important pour nos partenaires du monde entier.
Quelle est l’une des leçons les plus importantes et / ou les plus difficiles que vous ayez eu à apprendre en tant que jeune professionnel?
L’industrie automobile, en particulier le segment du marché secondaire de l’automobile, est encore dans une mentalité « à l’ancienne », bien que je puisse voir d’énormes progrès réalisés pour le revitaliser et le redynamiser en utilisant de nouvelles technologies et méthodes. En tant que jeune professionnel, quelques personnes que j’ai rencontrées semblaient porter plus d’attention à mon âge ou mon expérience qu’à ce que je disais ou apportais au débat. J’ai appris qu’il faut parfois plus de temps et de persévérance pour amener ceux de la « vieille école » à penser différemment, mais c’est possible! J’essaie d’étayer tout ce que je dis avec des faits et des preuves afin que ce ne soit pas seulement moi qui dise quelque chose, ce sont les faits qui racontent l’histoire, et je ne fais que souligner les parties qui comptent le plus. En utilisant cette approche, je trouve que les gens arrivent aux mêmes conclusions que j’essaie de faire, mais ils sont plus susceptibles de mettre en œuvre des choses parce qu’ils y ont pensé.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui débute dans l’industrie ou qui cherche à faire la transition dans l’industrie?
Ma plus grande faiblesse en arrivant dans l’industrie était aussi l’une de mes plus grandes forces. Je pense que mon manque de connaissance des services et des pièces automobiles n’est pas si différent de celui de la plupart des utilisateurs finaux de l’industrie automobile. J’ai donc pu apporter à mon travail et à mes collègues une perspective à laquelle ils n’auraient peut-être pas pensé autrement. J’ai dû consacrer beaucoup de temps et d’efforts pour rattraper mon retard et pouvoir avoir une conversation confiante sur les services de sous-châssis, mais cette industrie est beaucoup trop vaste : il y a tellement de créneaux qu’il y aura toujours quelqu’un qui en saura plus sur quelque chose. Mon conseil à quelqu’un de nouveau serait d’essayer d’utiliser cela à son avantage en remettant tout en question et en donnant aux gens une perspective qui a du sens, mais à laquelle ils n’ont peut-être pas pensé.
Quelques dernières questions amusantes pour mieux vous connaître.
Quelle est votre façon préférée de passer une journée de congé?
Sports (jouer et regarder).
Où est la prochaine destination sur votre liste de vie (bucket list)?
Les fjords de Norvège.
Qu’est-ce qui vous enthousiasme en ce moment?
L’intelligence artificielle.
Quelles sont les causes qui vous passionnent?
Confidentialité des données.
À propos de Hunter Engineering Company
Hunter Engineering est le leader mondial des équipements d’alignement, d’entretien des roues et des pneus, d’inspection et d’étalonnage ADAS. Hunter dispose de la plus grande équipe en service de conseil et de soutien dédiée dans l’industrie des services de sous-châssis avec plus de 400 consultants indépendants et plus de 450 représentants de service indépendants. Plus important encore : l’équipe d’innovation de Hunter est la plus grande en matière d’ingénierie et d’entretien des roues au monde, avec plus de 120 ingénieurs et employés de soutien. Que ce soit chez un concessionnaire ou dans un atelier secondaire pour tout service de sous-châssis, vous pouvez toujours avoir confiance : le travail sera bien fait avec l’équipement Hunter.
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À propos du comité des Jeunes professionnels du marché secondaire
Le comité des Jeunes professionnels du marché secondaire (JPMS) de l’Association des industries de l’automobile du Canada (AIA Canada) est composé de membres de la direction du secteur de l’entretien automobile âgés de 45 ans et moins. Il a pour mandat de favoriser la croissance et la prospérité de l’industrie du marché secondaire.