Le 26 octobre dernier, le premier ministre Justin Trudeau a dévoilé la composition de son Conseil des ministres, c’est-à-dire l’ensemble des conseillers ministériels qui établissent les politiques et les priorités du gouvernement fédéral pour l’ensemble du pays. L’industrie du marché secondaire canadien conserve un énorme atout, car François-Philippe Champagne garde son poste de ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, un ministère avec lequel l’AIA Canada a établi une solide relation.
Voici d’autres ministres importants avec lesquels l’AIA Canada continuera de travailler en étroite collaboration :
- Omar Alghabra conserve le ministère des Transports.
- Mary Ng conserve son poste de ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique.
- Carla Qualtrough garde son poste de ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap.
- Chrystia Freeland conserve ses postes de vice-première ministre et de ministre des Finances.
- Seamus O’Regan est nommé ministre du Travail.
- Steven Guilbeault rejoint le ministère de l’Environnement et du Changement climatique.
- Jonathan Wilkinson devient ministre des Ressources naturelles.
Le nouveau Conseil des ministres compte neuf nouveaux visage, dont deux élus qui ont remporté leur première victoire électorale en 2021. Le Conseil se compose maintenant de 38 ministres — en plus du premier ministre — et a préservé son équilibre hommes/femmes. Aussi, et sans doute un reflet de notre époque, deux nouveaux postes ministériels viennent compléter le Cabinet, l’un pour le logement et l’autre pour la santé mentale et les dépendances.
De plus, les changements apportés à la gestion des sept agences de développement régional du Canada, qui travaillent étroitement avec les entreprises et les innovateurs de leur région d’un océan à l’autre afin de stimuler la croissance économique, représentent un réel avantage pour notre industrie. Rappelons qu’avant l’élection, un seul ministre assumait la gestion des sept agences, alors que maintenant, cette tâche incombe à six ministères différents. Ainsi, l’on prévoit qu’il sera plus facile pour les entreprises et les innovateurs de l’industrie d’avoir accès à du financement du gouvernement fédéral, qui revêt une importance capitale pour l’industrie au moment où elle doit se préparer au changement.
D’autre part, la lutte aux changements climatiques est l’une des principales priorités du gouvernement. En effet, l’État veut voir une réduction des émissions polluantes de 40 % à 45 % d’ici 2030, et décrète que d’ici 2035, il est impératif que 100 % des véhicules vendus soient des véhicules non polluants. Il est donc à prévoir qu’un plus grand nombre de ministres verront certains dossiers liés aux changements climatiques s’ajouter à leurs mandats, et que nous aurons de plus en plus d’occasions de collaborer avec l’État sur des projets visant à préparer et à équiper l’industrie pour son évolution au sein d’une économie « verte » en pleine émergence.
Au cours des prochaines semaines, l’AIA Canada axera principalement ses efforts sur la communication de ses principales priorités et sur la rencontre des ministres et des députés concernés. D’ailleurs, l’AIA Canada est déjà à pied d’œuvre; des lettres-mandats seront transmises au cours des jours et des semaines qui viennent, soulignant certaines priorités politiques particulières aux ministères concernés. La nouvelle législature devrait amorcer ses travaux le 22 novembre prochain, immédiatement après le traditionnel discours du Trône.