Vous n’avez pas besoin d’être un passionné de voitures pour avoir un emploi dans le marché secondaire, mais quelquefois cela aide. Lorsque Dave Legg s’est présenté à une entrevue d’embauche chez le Group Monaco, c’était pour pourvoir un poste en finance – loin de l’atelier. Mais lorsque son intérêt pour les voitures a été soulevé, l’accord a été scellé. Actuellement, étant impliqué dans le comité des Jeunes professionnels du marché secondaire (JPMS), Dave veut s’assurer que tout un chacun – qu’il soit en mesure de changer l’huile du moteur ou non – puisse se trouver une place dans l’industrie de l’entretien automobile.
Dave Legg
Directeur des opérations, Regional Automotive Warehousing
Nombre d’années dans l’industrie du marché secondaire de l’automobile : 11 ans
Depuis combien de temps travaillez-vous dans l’industrie automobile? Combien de ces années avez-vous passé dans le marché secondaire de l’automobile?
Je travaille dans le marché secondaire de l’automobile depuis maintenant 11 ans, toujours pour Regional Automotive. Avant de joindre cette entreprise, j’ai travaillé pendant 7 ans dans l’industrie du barbecue et du foyer. J’ai constaté de nombreuses similitudes entre les deux industries, notamment à quel point les gens qui travaillent dans ces industries sont passionnés par leurs produits. Ils démontrent un tel enthousiasme.
Pour quelle entreprise travaillez-vous actuellement et quel emploi occupez-vous?
J’ai d’abord été embauché par Regional Automotive pour travailler en tant que comptable principal pour deux de leurs commerces de revendeurs récemment acquis. En peu de temps, nous avons créé une structure administrative et de gouvernance d’entreprise centralisée et normalisée qui nous a permis d’acquérir trois autres commerces de revendeurs et de les migrer en toute facilité vers ce modèle de réussite. Pendant que j’occupais le poste de comptable principal, les propriétaires de l’entreprise m’ont donné la liberté non seulement de leur fournir des rapports financiers, mais d’utiliser mes observations des opérations commerciales pour améliorer l’efficacité opérationnelle et évoluer vers l’avenir. Au fur et à mesure que nous grandissions, une talentueuse équipe de comptabilité et d’administration a été mise sur pied, ce qui m’a permis d’agir davantage à titre de directeur général de notre entrepôt et de nos cinq commerces de revendeurs. Aujourd’hui, je détiens le titre de directeur des opérations chez Regional, prenant le contrôle alors que l’un des propriétaires de l’entreprise se dirige vers la retraite.
Quelle école avez-vous fréquentée? Et quel est votre niveau de scolarité?
J’ai fréquenté le Collège Algonquin à Ottawa et j’ai obtenu un diplôme de 3 ans en administration des affaires, avec une majeure en comptabilité. Je n’étais pas certain de mon cheminement de carrière, mais je savais que j’aimais l’idée de la gestion d’entreprise, et que le fait de maîtriser les chiffres serait une compétence clé.
Aviez-vous prévu travailler dans le marché secondaire de l’automobile?
J’ai toujours eu un intérêt pour les voitures, mais je n’avais pas de plan de carrière dans le domaine de l’automobile; je ne savais pas à quel point les options de carrière dans ce domaine pouvaient être diversifiées. À l’adolescence et au début de la vingtaine, j’apprenais les ficelles du métier, dépensant mes chèques de paie sur des accessoires performants du marché secondaire et effectuant des réparations mineures sur les différentes voitures importées à 4 cylindres que je possédais. Je me suis impliqué dans certains clubs automobiles locaux et j’ai essayé l’auto-cross pendant un petit moment. C’est par hasard qu’une connaissance dans le domaine de la comptabilité m’a référé pour le poste de comptable principal chez Regional Automotive. Lors de l’entrevue d’embauche, quand est venu le moment de discuter de mon intérêt pour les voitures et que j’ai répondu à leurs questions concernant le manque de fiabilité du moteur rotatif de la RX-8 que je conduisais à l’époque, je suis certain que cela a, dans leur esprit, fait de moi un candidat intéressant (et probablement un fréquent client pour des pièces).
Depuis combien de temps faites-vous partie du comité des Jeunes professionnels du marché secondaire?
Je me suis joint au comité des JPMS au début de 2021, principalement grâce à Kathryn Jones, qui était présidente du comité des JPMS à l’époque. Je connaissais Kathryn depuis l’époque où elle était une fantastique directrice commerciale de district pour Tenneco faisant appel à nous chez Regional, alors j’ai pu apprendre d’elle ce qu’était le comité JPMS de l’AIA Canada et j’ai réalisé à quel point il s’agissait d’une belle occasion.
Qu’est-ce que votre participation au comité des Jeunes professionnels du marché secondaire signifie pour vous? Qu’aimeriez-vous que nous accomplissions dans les années à venir en tant que comité?
Comme plusieurs de mes collègues du comité des JPMS, je crois que nous apprécions les occasions que le comité nous offre de réseauter et de collaborer avec nos pairs, de rencontrer et d’apprendre de fantastiques mentors de l’industrie en tant que membre de l’AIA Canada, et de sentir que les jeunes ainsi que ceux qui représentent le futur ont un précieux mot à dire quant à l’avenir de notre industrie. Je pense que, pour les années à venir, le mandat principal du comité des JPMS devrait être de continuer à recruter de nouveaux talents pour le marché secondaire de l’automobile. On ne le dira jamais assez, il y a tellement de possibilités de cheminements de carrière enrichissants et lucratifs, d’ensembles de compétences souhaitables et de sous-industries dans le marché secondaire, qu’il y a une place pour tout le monde. Le manque de talents est réel, de sorte que le comité des JPMS se doit de convaincre la prochaine génération de bien vouloir mettre ses dons au service du marché secondaire de l’automobile.
Avez-vous eu un mentor de l’industrie? Dans l’affirmative, qui et pourquoi?
Étant donné l’importance du Groupe Monaco, j’ai eu la chance de travailler avec de nombreuses personnes talentueuses, de compétences et d’horizons divers issus de nombreux secteurs du marché secondaire de l’automobile. J’essaie toujours d’apprendre et de retenir les enseignements de tous ceux que je rencontre.
Quel est l’un des moments de votre carrière dont vous êtes le plus fier?
Il ne s’agit pas d’un seul moment, mais plutôt d’un effet cumulatif. Chaque jour où je me rends au travail, je peux voir le fruit de mon travail en regardant l’harmonie des équipes et les succès des entreprises grâce à l’effort collectif. Je suis quelque peu fier en constatant la contribution que j’ai apportée à l’établissement de ces fondements et à la promotion de cet environnement. Il s’agit de préparer vos collègues à réussir.
Quelle est l’une des leçons les plus importantes et/ou les plus difficiles que vous ayez eu à apprendre en tant que jeune professionnel?
Que vous ne pouvez pas plaire à tous. Lorsque vous êtes jeune et que vous essayez de faire votre place, vous voulez cumuler une série de victoires successives, obtenir l’approbation de chacun et ne jamais vous tromper. Cela n’arrivera pas. Les erreurs et les échecs sont excellents. Personne ne souhaite être déçu, mais lorsque vous êtes mal à l’aise ou confronté à des commentaires négatifs ou à l’adversité, il est vrai que c’est à ce moment-là que vous apprenez le plus. Pour grandir vous-même, passez en revue dans votre esprit ces moments difficiles, apprenez d’eux et acceptez-les. N’ayez aucun regret pour vos erreurs. Ce sont en fait des victoires parce qu’elles vous ont fait grandir.
Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui commence dans l’industrie ou qui cherche à effectuer une transition vers l’industrie?
Allez-y! Une fois au sein de l’industrie, vous trouverez votre créneau. Voyez quels rôles correspondent à vos forces et à vos intérêts, et repérez les personnes expérimentées et talentueuses autour de vous. Choisissez un endroit où vous serez entouré de ceux qui sont prêts à partager leurs riches connaissances. N’ayez pas peur d’approcher au hasard des personnes n’importe où dans l’industrie pour obtenir des conseils, notamment les membres du comité des JPMS.
Quelques dernières questions amusantes pour mieux vous connaître.
La marque et le modèle de votre première voiture?
Mazda Protege 1992
Collectionnez-vous quelque chose?
Des pièces de monnaie
Quel est le meilleur livre de développement professionnel que vous ayez lu?
« Never split the difference: Negotiating as if your life depended on it », par Chris Voss
Quelle est votre façon préférée de profiter d’une journée de congé?
Faire une course de longue distance
Où est le prochain endroit que vous visiterez selon votre liste de vie (bucket list)?
Le Vietnam
À propos de Regional Automotive Warehousing Ltd.
Regional Automotive Warehousing Ltd., un entrepôt de distribution de pièces et d’équipements automobiles a ouvert ses portes en 1993, à Ottawa. Regional Automotive fait partie du Groupe Monaco dont le siège social est situé à Montréal et qui possède de grands entrepôts de distribution à Montréal ainsi qu’à Toronto. L’entreprise est fière de soutenir ses cinq commerces de revendeurs à Ottawa, Gatineau et Kingston, ainsi que de nombreux grossistes et détaillants indépendants de pièces d’automobile dans l’Est de l’Ontario et l’Ouest du Québec.
En savoir plus sur les carrières chez Monaco Group.
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À propos du comité des Jeunes professionnels du marché secondaire
Le comité des Jeunes professionnels du marché secondaire (JPMS) de l’Association des industries de l’automobile du Canada (AIA Canada) est composé de membres de la direction du secteur de l’entretien automobile âgés de 45 ans et moins. Il a pour mandat de favoriser la croissance et la prospérité de l’industrie du marché secondaire.